CONFERENCE CHANSONNEE
Cette prestation entremêle lecture de textes d'auteur, commentaires sur la gestation de chansons liées à ces textes et interprétation de ces chansons.
Acte 1. Nuance
Lecture à haute voix de Nuance, court texte personnel.
Interprétation, guitare en mains, de la chanson En vers et en prose.
Commentaire : comment créer une chanson dans l’ombre de Félix Leclerc et dans la clandestinité de l’Oulipo.
Lecture d'un extrait de Moi, mes souliers, livre de Félix Leclerc.
Acte 2. Un brigand bien-aimé
Lecture à haute voix d'extraits du récit que Henri Pourrat consacre à Louis Mandrin dans Les Brigands, Trésor des contes.
Interprétation, guitare en mains, de La Blondeur du miel.
Commentaire : comment créer une fausse chanson traditionnelle de Mandrin à partir d’une anecdote et en détournant une musique amérindienne.
Acte 3. Etre Dauphin, ce n’est rien du tout !
Lecture à haute voix d'extraits de La Mort du Dauphin d’Alphonse Daudet.
Commentaire : comment la mélodie modifie le vers et vice-versa.
Interprétation, guitare en mains, du Prince louveteau.
Acte 4. Je crois en l’homme
Lecture à haute voix d'un texte extrait de Recherche de la pureté de Jean Giono, préface des Carnets de moleskine de Lucien Jacques. Il s'agit d'un montage de passages du texte initial. Pas une virgule, pas un mot, pas une phrase qui ne soit de Jean Giono. C'est une contraction de texte.
Commentaire : comment mettre en musique un poème aux strophes irrégulières et en vers libres.
Interprétation, guitare en mains, du Credo de Lucien Jacques.
Cette prestation (d’environ 1h20/1h30) s’adapte aux lieux et adopte plusieurs formes :
En un lieu scénique : auditorium, salle de spectacle, théâtre;
En un lieu fixe et privé : séjour, salle, jardin ;
En un lieu fixe et public : librairie, médiathèque...
En une déambulation : de lieu en lieu sur des chemins de campagne, de coin en coin dans un site remarquable… La durée du parcours s'ajoute à la durée initiale.
Toute déambulation est une démarche dont l’allure suscite deux cheminements. Tandis que les pieds nous transportent d’un endroit vers un autre sans exigence de parcours ou de destination, la pensée, elle, sollicitée par les choses vues, entendues, ressenties, nous conduit vers une part menue d’inconnu et d’inouï.
Un aller-retour entre proche extérieur et for intérieur. La ballade est coupée de haltes où sont effectués lectures, chants et commentaires.
Remarque : Tout ceci est aussi prétexte à relire Jean Giono dont on fêta en 2020 le cinquantenaire de sa disparition, Henri Pourrat dont on commémore les soixante ans de son départ, Alphonse Daudet qu’on aime, qui agace parfois et qu’on garde en mémoire malgré cela, à relire et à réécouter Félix Leclerc, l’homme qui chante.
Voir aussi MA CHANSON EST UN MADRAS